En France, l’assurance auto est obligatoire. Tous les véhicules doivent être assurés avec au minimum une assurance de responsabilité civile. Or, il existe d’autres formules plus protectrices que l’assurance au tiers, comme l’assurance intermédiaire et l’assurance tous risques. Vous pourrez améliorer votre couverture en souscrivant des garanties optionnelles comme la garantie panne mécanique. Le point sur cette garantie et sur son utilisation en assurance auto.
Définition de la garantie panne mécanique en assurance auto
Tous les conducteurs le savent : les risques de pannes sont bien réels. En cas de panne, les conséquences peuvent être importantes. Le véhicule peut être endommagé, des pièces importantes devront être changées et cela aura forcément un coup. Pour couvrir les frais de réparations liés à la remise en état du véhicule accidenté, il y a la garantie panne mécanique.
Généralement proposée en option lors de la souscription d’une assurance auto, cette garantie fonctionne selon une règle bien précise. En effet, il faudrait que le véhicule assuré ne présente pas de vice caché. La panne pourra être prise en charge seulement en cas de panne imprévisible et non de l’usure normale.
Garantie panne mécanique ou garantie constructeur ?
Par ailleurs, il est très important de faire la différence entre la garantie panne mécanique et la garantie constructeur. La garantie constructeur est accordée aux propriétaires de voitures neuves.
Cette garantie est gratuite pour le consommateur et oblige le constructeur du véhicule à prendre en charge les réparations des problèmes liés aux caractères défectueux des pièces mécaniques, électroniques ou électriques. Elle peut être valide pour une durée déterminée ou pour un nombre de kilométrages.
Le fonctionnement de la garantie panne mécanique
Dans le cas d’une voiture neuve, la garantie panne mécanique intervient seulement lorsque la garantie constructeur arrive à échéance. S’il le souhaite, le propriétaire du véhicule peut demander une extension de garantie.
Il lui faudra alors ajouter la garantie panne mécanique à son contrat d’assurance et donc payer des cotisations supplémentaires. Sinon, il ne pourra pas être pris en charge en cas de panne du véhicule. Attention tout de même au délai de carence si vous optez pour une extension de garantie.
Garantie panne mécanique : quelle prise en charge ?
La garantie panne mécanique permet de couvrir les pannes liées au moteur, aux composants électriques et électroniques du moteur, aux systèmes d’injection, aux systèmes d’alimentation, aux systèmes d’échappement, aux systèmes de climatisation et à la boîte de vitesses.
En fait, tout va dépendre de l’assureur. Il vous faut bien vérifier les exclusions et les délais de carence au moment de souscrire cette garantie en option.
La souscription de la garantie panne mécanique
Idéalement, la garantie panne mécanique devrait être souscrite avant la fin de la garantie constructeur. Car, il ne faut pas l’oublier, il peut y avoir des délais de carence en ce qui concerne l’assistance panne mécanique. Dans la plupart des cas, il faut attendre 6 à 12 mois avant d’avoir une prise en charge en cas de sinistre.
Après, rien ne vous empêche d’adhérer à la garantie panne mécanique dès la souscription de votre contrat auto. La garantie sera certes utile en cas de problème mécanique non pris en charge par la garantie constructeur.
Quant au prix de la garantie panne mécanique, il dépend de plusieurs éléments, des pièces couvertes, de l’étendue des garanties, de l’âge du véhicule et de la valeur du véhicule. En demandant des devis à différents professionnels et en les comparant, vous pourrez profiter des meilleurs prix.
Comment faire jouer la garantie panne mécanique ?
Si vous rencontrez une panne mécanique, vous devez immédiatement en avertir votre assureur pour qu’il puisse faire jouer vos garanties. Dépendant de ce que contient votre contrat d’assurance auto, vous pourriez bénéficier d’un dépannage, d’un véhicule de remplacement ou d’une liste de contact des garages agréés. Lorsque votre véhicule sera remorqué, vous devrez un devis pour les pièces et la main d’œuvre. L’assureur prendra en charge les éléments défectueux dans la limite de l’indemnisation prévue.
Selon les conditions de votre contrat, vous aurez ou non à avancer les frais de réparation. En revanche, dans le cas d’une pièce défectueuse non couverte, il vous faudra régler les frais vous-même. Dans tous les cas, votre assureur appliquera une décote, soit un coefficient de vétusté sur les pièces à changer. Ceci, pour que votre voiture soit remise en état de circulation sans que sa valeur n’augmente. Quant à la main d’œuvre, elle est prise en charge à 100%.